Si la solidarité intergénérationnelle est largement encouragée par l’État français, s’occuper de ses parents âgés n’est pas toujours simple. Il faut investir beaucoup de temps et d’énergie dans la prise en charge d’un proche en perte d’autonomie. Heureusement, des aides financières sont disponibles pour vous soutenir. Découvrez les financements auxquels vous avez droit et nos conseils pour bien s’occuper de ses parents âgés pour plus de confort et de bien-être.
Certains de nos parents ont maintenant atteint un âge avancé et ont besoin de notre aide pour accomplir les tâches quotidiennes. Cela peut être difficile à gérer, surtout si vous avez vos propres familles et vos propres responsabilités.
Prenons soin de nos parents âgés. C’est notre devoir. Notre responsabilité. Notre privilège.
Les gens vieillissent. Les parents vieillissent. C’est inévitable. Mais cela ne signifie pas que nous devons les abandonner. Au contraire, nous devons nous occuper d’eux avec compassion et respect.
Prendre soin de nos parents âgés implique de nombreuses responsabilités. Nous devons veiller à ce qu’ils aient tout ce dont ils ont besoin pour vivre confortablement et en sécurité. Nous devons également veiller à ce qu’ils puissent garder leur dignité et leur autonomie.
Cela peut parfois être difficile, mais c’est une tâche importante. Nous devons nous souvenir que nos parents nous ont donné la vie et qu’ils méritent notre aide et notre soutien à leur tour.
Alors, prenons soin de nos parents âgés. C’est notre devoir. Notre responsabilité. Notre privilège.
La vieillesse est une période de la vie où les personnes âgées ont besoin de soins spécialisés. La plupart des gens pensent que prendre soin de leurs parents âgés est une tâche ardue et fastidieuse, mais ce n’est pas le cas.
Est-on obligé de prendre soin de ses parents âgés ?
L’article 205 du Code civil stipule que les enfants sont dans l’obligation d’aider un parent qui n’est pas en mesure d’assurer sa subsistance et en perte d’autonomie. Le niveau d’aide dépend des capacités financières et des besoins du bénéficiaire. L’obligation est dite « alimentaire » et peut se traduire par une aide en nature (hébergement gratuit, nourriture, etc.) ou matérielle (pension alimentaire). Notez que cette obligation concerne aussi les beaux-parents, elle prend toutefois fin en cas de divorce ou de décès du conjoint.
Lire notre publication complète sur l’obligation de s’occuper de ses parents malades
5 conseils pour préparer la prise en charge d’un parent âgé
Quelle que soit votre raison, il est important de vous assurer que vos parents bénéficient des meilleurs soins et services d’aide à domicile. L’adiam, association d’aide à domicile depuis plus 55 ans proposent des services d’aide à domicile réputés et de grande qualité.
Évaluer toutes les options
Pour s’occuper de ses parents âgés, il faut commencer à évaluer toutes les options : souvent, il faut procéder à des modifications au logement en installant des barres d’appui dans les pièces d’eau, du mobilier adapté comme un lit médical, etc. Dans le cas où le senior pris en charge serait atteint de démence (Parkinson, Alzheimer ou autre maladie), vous devez prendre rendez-vous avec des professionnels de santé : ils vous orienteront vers les soins les plus adaptés et les alternatives à la maison de retraite.
Estimer précisément le coût des soins
S’occuper de ses parents âgés signifie également financer des prestations médicales coûteuses. Assurez-vous que votre proche est assuré et qu’il bénéficie d’une mutuelle pour couvrir les frais médicaux relatifs à la dégradation de son état de santé. Si votre parent est démuni ou dispose d’un faible niveau de ressources, il existe des organismes sociaux proposant des aides financières pour couvrir le coût d’une partie des aides et soins à domicile.
Demander de l’aide à sa famille ou ses proches
Enfin, n’hésitez pas à demander de l’aide autour de vous pour éviter de pénaliser votre propre santé. S’occuper de ses parents âgés exige du temps et de l’énergie, avec une disponibilité constante. En plus de la contrainte affective, vous devez assumer les contraintes physiques et morales. Il est quasi indispensable de déléguer les aides à domicile et de solliciter ses proches pour s’octroyer des temps de repos.
Comprendre les besoins de votre parent âgé
Assurez vous de comprendre leurs besoins. Les besoins des personnes âgées peuvent changer au fil du temps, il est donc important de rester informé de leur état de santé et de ce dont ils ont besoin. Faites appel au besoin à un service spécialisé dans l’aide à domicile offrant à la fois les services d’aide mais également les services de soins afin de disposer d’une assistance coordonnée et pluridisciplinaire
Prenez soin de vous-même
Il est important de vous assurer que vous prenez soin de vous-même lorsque vous prenez soin de vos parents âgés. Cela signifie que vous devrez peut-être faire des sacrifices, mais cela
Quelles sont les aides financières pour s’occuper de ses parents âgés ?
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA)
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est à destination des personnes âgées dépendantes :
- qui ne sont plus autonomes dans l’accomplissement des actes quotidiens (se lever, se laver, s’habiller, etc.) ;
- qui nécessitent une surveillance régulière pour leur sécurité.
L’APA est une aide correspondant à une réduction d’impôt de 50 % sur les dépenses engagées pour s’occuper de ses parents âgés (dans la limite de 12 000 €, limite majorée de 1 500 € par enfant ou personne de plus de 65 ans à charge avec un maximum de 15 000 €). L’allocation personnalisée d’autonomie permet le maintien à domicile de l’aîné en perte d’autonomie (APA à domicile), mais elle peut aussi être demandée pour un séjour en maison de retraite (APA en établissement). Il est ainsi possible d’offrir une prise en charge adaptée aux besoins et à la situation de votre proche.
L’aide-ménagère à domicile
Vous pouvez faire appel à une aide à domicile prestataire ou mandataire si vous ne bénéficiez pas de l’APA. L’aide-ménagère à domicile finance les interventions d’une auxiliaire de vie au domicile au bénéficiaire. Elle est attribuée sous condition de ressources, mais pas que :
- le bénéficiaire doit être âgé d’au moins 65 ans (ou 60 ans pour les personnes reconnues inaptes au travail) ;
- il doit avoir des difficultés pour accomplir les principales tâches ménagères ;
- il ne doit pas bénéficier de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) et ne pas pouvoir en bénéficier ;
- il doit prouver des ressources mensuelles inférieures à 906,81 € pour une personne seule ou à 1 407,82 € pour un couple.
Que faire pour s’occuper de ses parents âgés si vous ne pouvez bénéficier ni de l’aide-ménagère à domicile ni de l’APA ? Dans ce cas, rapprochez-vous de votre caisse de retraite.
L’aidant familial salarié et le droit au chômage pour l’aidant
Les soins prodigués par un aidant familial peuvent être financés par l’APA. La personne âgée bénéficiaire peut alors vous employer, même si vous êtes en congé de soutien familial. Il n’est cependant pas possible de prétendre au statut d’aidant familial si vous êtes son conjoint, concubin ou partenaire de pacs. Dans la situation où l’aidant familial n’était pas salarié avant de s’occuper de ses parents âgés, il devient éligible au chômage. Il faut alors formaliser la relation entre lui et son proche par un contrat de travail. Il faut également respecter les conditions comme la durée de cotisation ou l’inscription en tant que demandeur d’emploi (entre autres).
La prestation de compensation du handicap (PCH)
Pour s’occuper de ses parents âgés en situation de handicap, il existe aussi la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Elle s’adresse aux personnes handicapées vivant à domicile ou chez un aidant familial. Cette aide est départementale et attribuée par le CDAPH. Elle regroupe 6 types de prestations avec une prise en charge à taux plein ou à taux partiel pour chacune d’entre elles :
- l’aide humaine ;
- l’aide technique ;
- l’aide à l’aménagement du logement ;
- l’aide au transport ;
- les aides spécifiques ou exceptionnelles ;
- l’aide animalière.
La majoration tierce personne (MTP)
Une personne invalide est également éligible à la majoration de la pension d’invalidité. La seule condition est alors d’avoir besoin d’une tierce personne pour réaliser les gestes de la vie quotidienne. Cette rémunération peut servir à payer un proche aidant et s’élève à 1 121,92 € mensuels. Cette somme n’est pas imposable et revalorisée tous les ans. Les démarches sont à réaliser auprès de sa caisse primaire d’assurance maladie (CPAM).
Peut-on être rémunéré pour s’occuper de ses parents ?
Vous avez un proche âgé, malade et/ou en perte d’autonomie ? Si l’un de vos parents a besoin d’une assistance quotidienne, vous pouvez réduire votre activité professionnelle pour prendre soin d’eux : c’est le statut d’aidant familial. Mais peut-on être rémunéré pour s’occuper de ses parents ? Découvrez comment obtenir une rémunération pour vous occuper de vos proches dans le besoin !
Oui, vous pouvez être rémunéré pour vous occuper d’un proche malade ou âgé
Il est envisageable d’obtenir une rémunération pour aider un proche âgé en perte d’autonomie en devenant son employé. La notion d’aidant est définie par la loi, même s’il n’existe pas de statut officiel d’aidant pour un proche âgé en perte d’autonomie.
Toutefois, un aidant peut recevoir une rémunération pour l’aide qu’il fournit dans les activités essentielles de la vie quotidienne. Un aidant devenant l’employé de son proche peut cumuler cette activité avec une autre profession, dans les limites fixées par la loi.
Si la personne âgée ne bénéficie pas de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), elle peut librement embaucher un membre de sa famille, quel qu’il soit, en tant qu’aide à domicile. En revanche, si la personne âgée est bénéficiaire de l’APA, la loi lui permet seulement d’employer un membre de sa famille qui n’est pas son conjoint, son concubin ou son partenaire de PACS : l’aide permet alors de rémunérer le membre de la famille qu’elle emploie. Les critères d’attribution de l’APA pour les personnes âgées sont définis en fonction de leur niveau de dépendance, évalué selon la grille GIR APA, qui permet de déterminer l’aide la plus adaptée.
En tant que bénéficiaire de l’APA, la personne âgée doit être en mesure de justifier auprès du conseil départemental que les sommes qui lui sont versées sont utilisées conformément à ce qui est prévu dans son plan d’aide APA (nombre d’heures effectuées, type d’aide fournie, etc.).
Comment devenir aidant familial ?
Afin de percevoir une rémunération pour s’occuper d’un parent invalide en tant qu’aidant familial, certaines conditions doivent être respectées :
- Les conjoints, concubins, conjoints de fait et partenaires de PACS ne peuvent pas être rémunérés : la loi stipule que les conjoints, qu’ils soient mariés ou non, doivent s’entraider mutuellement, ce qui rend impossible toute rémunération entre conjoints.
- Seuls les enfants, frères, sœurs, neveux et nièces peuvent prétendre au statut d’aidant familial rémunéré : un contrat de travail doit être rédigé et déclaré aux services sociaux pour exercer cette fonction. Cela permettra d’établir clairement votre situation professionnelle auprès des organismes sociaux et fiscaux.
- Les aidants familiaux ont également droit à un congé de travail d’une durée maximale d’un an : ce congé est fractionnable selon les besoins.
Il est essentiel de bien se renseigner, car les termes du contrat d’aidant familial rémunéré peuvent varier en fonction de certaines conditions.
Quelle est votre rémunération en tant qu’aidant familial ?
Quel est le salaire pour s’occuper de ses parents ? En tant qu’aidant familial pour vos parents, votre responsabilité implique de surveiller et d’aider la personne dépendante au moins 2 fois par semaine. En tant qu’aidant familial salarié, votre rémunération provient de votre parent âgé, qui est considéré comme votre employeur. C’est pourquoi il est le seul à déclarer le nombre d’heures pour lesquelles vous avez travaillé auprès du CESU (Chèque Emploi Service Universel) de l’URSSAF.
En ce qui concerne le salaire proprement dit, il est calculé sur la base d’un tarif horaire en France, fixé à 14,33 € brut. Cependant, vous ne pouvez bénéficier de cette rémunération que si vous vous déclarez comme aidant familial salarié. De plus, votre parent âgé doit également remplir toutes les obligations d’un employeur en France, notamment la formalisation d’un contrat de travail, l’établissement d’une fiche de paie et le paiement des cotisations sociales afférentes.
Quelles sont les aides financières disponibles pour rémunérer un aidant familial ?
Les aidants familiaux ont droit à des aides financières pour leur rémunération. Celles-ci comprennent notamment :
- L’allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA) : elle est délivrée par la CAF ou la MSA. Pour en bénéficier, il suffit de s’adresser à l’un de ces organismes. Le montant de l’AJPA montant au 1er janvier 2024, est de 64,54 € par jour et de 32,27 € la demi-journée.
- L’aide au répit : elle permet de prendre du repos pendant l’accompagnement d’un parent dépendant.
En plus de ces aides, il existe également le dédommagement de l’aidant familial grâce à la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).
Obtenir des congés pour accompagner un proche âgé
Lorsque vous apportez votre aide à un proche dépendant, vous avez la possibilité de bénéficier de deux congés spécifiques :
- Le congé de proche aidant (anciennement appelé « congé de soutien familial ») : il est accessible aux salariés du secteur privé justifiant d’une ancienneté d’au moins un an dans l’entreprise et ayant la responsabilité de s’occuper d’un proche en situation de perte d’autonomie grave (GIR 1 à 3).
- Le congé de solidarité familiale : il est destiné aux salariés du secteur privé qui désirent apporter leur aide à un proche en fin de vie. Ce proche peut être un parent ascendant, un descendant, un frère ou une sœur, ou encore une personne cohabitante ou désignée comme personne de confiance.
Quels congés solliciter pour un aidant salarié ?
Si vous êtes aidant et salarié, sachez qu’il est possible d’interrompre temporairement son activité professionnelle pour s’occuper de ses parents âgés. Il existe deux types de congés pour cela, dont l’attribution est soumise à condition :
- Le congé de soutien familial : non rémunéré, il permet de s’occuper d’un proche handicapé ou en perte d’autonomie grave. Ce congé dure 3 mois, avec une possibilité de le renouveler pour une durée maximale d’un an sur l’ensemble de la carrière professionnelle. Le contrat de travail est simplement suspendu pendant le congé.
- Le congé de solidarité familiale : il permet d’accompagner un proche dont le pronostic vital est engagé. Ce congé dure un maximum de 3 mois, il peut être renouvelé une fois. Il est possible d’avoir recours à ce congé en continu ou en période d’activité à temps partiel avec un contrat de travail suspendu.
Questions / réponses pour prendre soin de ses parents âgés
Comment pouvez-vous aider vos parents âgés lorsqu’ils commencent à avoir des difficultés pour faire leurs propres tâches ?
Lorsque vos parents commencent à avoir des difficultés pour faire leurs propres tâches, il est important de leur offrir le soutien et l’aide dont ils ont besoin. Cela peut impliquer de les aider à faire les choses qu’ils ne peuvent plus faire seuls, de leur fournir un transport pour se rendre à des rendez-vous médicaux ou à des activités sociales, ou de simplement être là pour eux lorsqu’ils ont besoin de quelqu’un pour discuter. Les parents âgés peuvent également apprécier des choses plus simples, comme de la compagnie lorsqu’ils regardent la télévision ou un dîner préparé pour eux de temps en temps. Quoi que vous fassiez, l’important est de leur montrer que vous êtes là pour eux et que vous les aimez.
Quels sont les changements que vous pouvez attendre lorsque vos parents commencent à vieillir et à avoir besoin d’aide ?
Les changements que vous pouvez attendre lorsque vos parents commencent à vieillir et à avoir besoin d’aide sont qu’ils commenceront peut-être à perdre leur autonomie et à avoir besoin de plus d’aide avec les tâches quotidiennes. Ils pourraient aussi avoir besoin de plus d’aide médicale et de soins de santé, et ils pourraient avoir besoin de plus de temps et d’attention de votre part.
Que faire si vos parents refusent d’admettre qu’ils ont besoin d’aide ou ne veulent pas accepter votre aide ?
Si vos parents refusent d’admettre qu’ils ont besoin d’aide ou ne veulent pas accepter votre aide, il y a plusieurs choses que vous pouvez faire. Tout d’abord, vous pouvez essayer de leur parler ouvertement et honnêtement de vos préoccupations et de ce que vous avez observé. Peut-être que si vous leur expliquez ce que vous avez remarqué et ce que vous craignez, ils seront plus disposés à accepter votre aide et/ou celle d’une association d’aide à domicile pour personnes âgées. Vous pouvez également leur suggérer d’aller voir un médecin ou un autre professionnel de la santé pour en savoir plus sur ce qu’ils ressentent et comment mieux gérer leur santé mentale.
Quelles sont les meilleures façons de s’assurer que vos parents reçoivent les soins dont ils ont besoin lorsque vous ne pouvez pas être là pour eux ?
Il existe de nombreuses façons de s’assurer que vos parents reçoivent les soins dont ils ont besoin lorsque vous ne pouvez pas être là pour eux. Voici quelques idées : -Engagez les services d’une aide à domicile pour venir aider vos parents avec les tâches quotidiennes, telles que la préparation des repas, l’aide aux soins corporels ou le transport pour les rendez-vous médicaux. -Faites appel à des services de soins infirmiers à domicile pour aider vos parents avec leurs médicaments, les soins corporels, l’injection d’insuline, etc
S’occuper de ses parents âgés exige du temps, du financement et beaucoup d’organisation. L’Adiam vous conseille pour l’ouverture de vos droits et vous aident à définir les solutions les plus adaptées pour votre proche. Contactez-nous !