4.6/5 - (140 votes)

Chaque année 3 millions de seniors présenteraient un accident vasculaire silencieux après une opération chirurgicale.

AVC «silencieux» après une chirurgie chez les seniors

Une récente étude publiée le 15 Août 2019 dans le journal médical the Lancet’ a révélé que plus de 7% des personnes âgées de 65 ans et plus ayant subi une opération non urgente et non cardiaque, ont eu un accident vasculaire cérébral (AVC) silencieux. Ces AVC n’étant pas décelables cliniquement, les 1114 patients de l’étude ont bénéficié d’une IRM dans les 9 jours suivant l’opération. Celle-ci s’est révélée positive pour un patient sur 14 ce qui pourrait concerner 3 millions de patients par an si l’on étend ces résultats à la population mondiale des 65 ans et plus.

Si ces AVC n’ont pas d’incidence immédiate sur l’état de santé du patient, le professeur PJ Devereaux et son équipe à l’origine de cette étude, ont montré que 13% des patients ayant présenté un AVC silencieux ont eu un déclin cognitif, un délire péri-opératoire, un AVC ou une ischémie cérébrale transitoire (également appelé mini AVC) pendant l’année qui a suivi l’intervention.

Mini AVC, définition

Un accident ischémique transitoire (AIT) est une période temporaire de symptômes similaires à ceux d’un accident vasculaire cérébral. Un AIT ne dure généralement que quelques minutes et ne cause pas de dommages permanents.

Souvent appelé mini-accident vasculaire cérébral, ou mini AVC, l’AIT peut être un avertissement. Environ 1 personne sur 3 ayant subi un AIT aura un jour un accident vasculaire cérébral (AVC), dont environ la moitié se produira dans l’année qui suit l’AIT.

Un mini AVC peut servir à la fois d’avertissement d’un futur AVC et d’opportunité de le prévenir.

Comment reconnaître un mini AVC ?

Contrairement à l’accident vasculaire silencieux, le mini AVC ou Accident Ischémique Transitoire (AIT) envoie des alertes claires et par définition ne laisse pas de séquelles apparentes. Les signes avant-coureurs sont toutefois identifiés et ne doivent pas être pris à la légère car plus d’un tiers des accidents ischémiques durables encore appelés infarctus cérébraux ou AVC sont précédés par ces mini AVC.

Les symptômes d’un mini AVC, semblables à ceux d’un AVC, surviennent subitement, ne durent pas plus de 24 heures et sont :

  • Troubles de la sensibilité ou paralysie d’une partie du visage, d’un membre ou d’un côté,
  • Vision double ou baisse significative et unilatérale de la vision,
  • Troubles de la compréhension et de la parole,
  • Troubles de l’équilibre.

Ces signes, qu’ils soient seuls ou combinés, peuvent être accompagnés de migraines unilatérales et intenses, et vous devez les prendre très au sérieux car ce sont de véritables sonnettes d’alarmes d’une importance vitale. Plus de 82% des personnes touchées ne donnent pas suite à ces signaux d’alertes alors que l’unique attitude à adopter face à ces troubles est de vous rendre dans les meilleurs délais aux urgences pour consulter. Seul le diagnostic d’un médecin saura vous dire s’il s’agit d’un accident vasculaire cérébral ou non.

La vigilance auprès du patient est optimale dans les jours voir les semaines et les mois qui suivent un mini AVC, du fait du risque accru d’AVC durable.

Mini AVC, quels sont les symptômes ?

Les accidents ischémiques transitoires durent généralement quelques minutes. La plupart des signes et symptômes disparaissent dans l’heure qui suit, mais dans de rares cas, ils peuvent durer jusqu’à 24 heures. Les signes et les symptômes d’un AIT ressemblent à ceux que l’on trouve au début d’un accident vasculaire cérébral et peuvent comprendre l’apparition soudaine de ce qui suit :

  • Faiblesse, engourdissement ou paralysie du visage, d’un bras ou d’une jambe, généralement d’un seul côté du corps.
  • un trouble de l’élocution ou une difficulté à comprendre les autres
  • cécité d’un ou des deux yeux ou vision double
  • Vertige ou perte d’équilibre ou de coordination
  • Vous pouvez avoir plus d’un AIT, et les signes et symptômes récurrents peuvent être similaires ou différents selon la zone du cerveau concernée.

Causes d’un mini AVC

Un mini AVC a les mêmes origines que l’accident ischémique cérébral, le type d’accident vasculaire cérébral le plus courant. Dans le cas d’un AVC ischémique, un caillot bloque l’approvisionnement en sang d’une partie du cerveau. Dans le cas d’un AIT, contrairement à un AVC, le blocage est bref et il n’y a pas de dommages permanents.

La cause sous-jacente d’un AIT est souvent une accumulation de dépôts graisseux contenant du cholestérol, appelés plaques (athérosclérose), dans une artère ou l’une de ses branches qui fournit l’oxygène et les nutriments au cerveau.

Les plaques peuvent diminuer le flux sanguin dans une artère ou entraîner le développement d’un caillot. Un caillot de sang se déplaçant vers une artère qui alimente le cerveau à partir d’une autre partie du corps, le plus souvent à partir du cœur, peut également provoquer un AIT.

Un mini-AVC est une forme moins grave d’AVC. Il se produit lorsque la circulation sanguine vers une partie du cerveau est interrompue. Il est généralement causé par un caillot sanguin qui bloque une artère qui alimente le cerveau en sang. Les mini-AVC sont plus fréquents chez les personnes âgées et les personnes souffrant de problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, le diabète et les maladies cardiaques. Ils surviennent également plus souvent chez les femmes que chez les hommes. Les personnes qui ont eu un mini-AVC doivent consulter leur médecin dès que possible pour éviter qu’un autre AVC ne se produise.

Le stress, comme cause d’un mini AVC

Stressé ? Vous êtes peut-être à risque d’un mini-AVC. Les mini-AVC sont un type d’accident ischémique transitoire (AIT) qui peut se produire lorsque votre tension artérielle baisse soudainement et que la circulation sanguine vers votre cerveau est interrompue. Ils sont causés par le stress, les variations de la pression artérielle ou les effets secondaires des médicaments. Il se peut que vous ne présentiez aucun symptôme ou seulement des symptômes mineurs tels qu’une faiblesse dans le bras ou la jambe, des étourdissements ou des difficultés à parler. Ils disparaissent généralement d’eux-mêmes en deux semaines.

Le stress est un facteur important qui affecte la santé de chaque individu, mais chez les personnes âgées, il peut avoir un effet particulièrement grave. En particulier, toute personne ayant récemment subi une perte importante ou un traumatisme peut être exposée à un risque de mini-AVC, car son corps réagit au bouleversement émotionnel en augmentant la pression artérielle, le rythme cardiaque et la coagulation du sang. Pour réduire le risque de cette affection, essayez de vous détendre lorsque vous êtes émotionnellement bouleversé et veillez à vous reposer suffisamment chaque nuit.

Hommes et Femmes inégaux face aux risques d’AVC

Bien que l’AVC soit souvent attribué aux hommes, les femmes sont les plus touchées. Le ratio est édifiant puisqu’une femme sur deux contre un homme sur trois risquent de présenter un AVC ou une démence mentale de type Alzheimer ou Parkinson.

Dans le monde, l’AVC est la première cause de mortalité chez les femmes, et la troisième cause de mortalité chez les hommes. Tous les ans en France, plus de 15.000 femmes décèdent suite à un AVC.

Cette inégalité Hommes/Femmes face à l’AVC est due à trois facteurs principaux :

  • La durée de vie, plus importante chez la femme,
  • Les hormones, certaines hormones spécifiques à la femme favorisent l’apparition d’AVC,
  • Les grossesses, qui fragilisent l’organisme et les vaisseaux en particulier.

Les symptômes à proprement parler ne font pas de différences entre les hommes et les femmes, et si les symptômes énumérés dans le second paragraphe ne vous ont pas laissé de souvenirs impérissables, pensez FAST, il s’agit d’un acronyme créé par le National Stroke Association et qui vous donne la marche à suivre :

  • F (Face), Visage, demandez à la personne de sourire pour déceler toute forme d’asymétrie ou de statisme au niveau du visage,
  • A (Arm), Bras, demandez à la personne de lever les 2 bras au-dessus de la tête, vous verrez rapidement si l’un des bras reste immobile ou a du mal à suivre le mouvement,
  • S (Speak), Parole, demandez à la personne de répéter une phrase ou de répondre à une question simple,
  • T (Time), Temps, n’attendez pas ! Si un changement soudain survient et si la méthode FAST se montre positive composez rapidement le service des urgences pour une prise en charge au plus vite de votre aîné car s’il s’agit effectivement d’un AVC, après 6 heures, certains dommages seront irréversibles.

numero urgence service publicIl faut noter que les AVC représentent l’une des premières causes de perte d’autonomie quel que soit l’âge, le sexe, l’appartenance ethnique ou le lieu, une perte d’autonomie que l’on mesure grâce à la grille AGGIR (conçue par les médecins de la Sécurité sociale) qui s’est imposée comme l’outil de référence national. Toutefois, ces séquelles sont considérablement atténuées par une prise en charge rapide des symptômes de l’AVC. Les traitements existent, et il ne faut pas négliger ces signaux d’alerte de l’AIT car outre l’incapacité physique et handicapante que l’AVC peut entrainer, plusieurs études ont montré que les personnes ayant subi des accidents vasculaires silencieux ou encore des mini AVC non traités ont deux fois plus de risques de développer une maladie d’Alzheimer ou encore un AVC avec des séquelles durables qu’une personne qui n’a pas subi d’ischémie cérébrale silencieuse ou d’AIT.

Quels sont les principaux risques de l’accident vasculaire cérébral, également appelé Accident Cérébrovasculaire (ACV) ou encore attaque cérébrale et infarctus cérébral

L’adiam a réalisé une infographie présentant les principaux risques de l’AVC

Risque AVC accident vasculaire cérébral

 

Aide à domicile après un AVC : un soutien essentiel pour la convalescence

Lorsqu’une personne subit un accident vasculaire cérébral (AVC), le chemin vers la récupération peut être long et difficile pour le patient notamment pour les personnes âgées. Après la période critique des soins hospitaliers, l’attention se tourne souvent vers la réadaptation et le soutien à domicile. C’est là qu’intervient l’adiam avec ses services d’aides et de soins à domicile à Paris.

Le rôle vital de l’aide à domicile

Après un AVC, les défis sont nombreux : difficultés motrices, problèmes de parole, altérations cognitives, et bien d’autres complications potentielles. L’aide à domicile personnalisée peut grandement améliorer la qualité de vie durant cette période délicate.

  • Soutien aux tâches quotidiennes : les tâches simples du quotidien peuvent s’avérer difficiles après un AVC. Les aides à domicile de l’adiam sont formées pour assister dans ces activités comme l’aide à l’habillage, la préparation des repas, l’aide à la toilette, l’aide au lever/coucher …. favorisant ainsi l’autonomie et la dignité.
  • Réadaptation et exercices : suivant les recommandations du corps médical, les aides à domicile peuvent encourager et aider dans les exercices de rééducation prescrits, contribuant à une récupération plus rapide et plus efficace.
  • Surveillance médicale : le service SSIAD est autorisé pour les soins à domicile et la surveillance médicale. offrant ainsi une sécurité supplémentaire au patient.

L’adiam, une association spécialisée dans l’aide et les soins à domicile à Paris. Elle joue un rôle prépondérant dans la fourniture de services à la personne adaptés aux patients ayant subi un AVC.

Suite à la perte d’autonomie consécutive à un AVC, des soins d’accompagnement et de réhabilitation à domicile seront à prévoir pour aider, les équipes de soins infirmiers de l’adiam pourront faciliter le retour de votre proche suite à son AVC dans le cadre de son retour à domicile. N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d’informations et un devis gratuit.

Comment se déclenche un AVC ?

 

Quels sont les symptômes d’un AVC silencieux ?

Nombreux sont ceux qui connaissent les symptômes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), tels que la perte de la sensibilité du visage ou encore une paralysie brutale du visage dû au relâchement des muscles, mais le fait est qu’il peut aussi y avoir des symptômes d’AVC silencieux. Cela signifie qu’il est tout à fait possible de subir un AVC sans même s’en rendre compte. Cependant, les conséquences d’un AVC peuvent avoir un effet considérable sur l’organisme d’une personne, notamment des dommages permanents au cerveau et à ses cellules.

Un AVC qui est suivi de symptômes moins connus ou moins évidents peut parfois être beaucoup plus dommageable pour le cerveau et l’organisme dans son ensemble. Les personnes qui ne savent pas qu’elles ont subi un AVC risquent de laisser leur corps plus longtemps sans traitement pour la prévention des AVC. Contrairement à des événements tels qu’une crise cardiaque où il peut y avoir des signes évidents d’inconfort ou de douleur, un AVC silencieux peut inclure les symptômes dits silencieux suivants :

  • Un manque soudain d’équilibre
  • Perte temporaire des mouvements musculaires de base (y compris la vessie)
  • Légère perte de mémoire
  • Changements soudains d’humeur ou de personnalité
  • Problèmes de capacités et d’aptitudes cognitives

À tout moment, si l’on remarque l’un de ces symptômes silencieux, il est recommandé d’appeler le 15 (urgence médicale). Même si la personne affirme que les symptômes ne sont plus apparents, il convient de demander une aide médicale dès que possible au cas où des complications tardives surviendraient à la suite d’un AVC.

Signes avant-coureurs et zones courants d’un AVC

Dans les cas graves, les AVC peuvent s’accompagner de signes évidents d’angoisse ou de douleur chez une personne. Les AVC peuvent également se produire dans différentes zones du cerveau, ce qui peut entraîner divers effets secondaires, notamment des lésions cérébrales.

  • Tronc cérébral – Commençant par la partie inférieure du cerveau, le tronc cérébral peut être fortement affecté par un AVC. Les lésions du tronc cérébral peuvent altérer les principales fonctions naturelles telles que la respiration, la digestion, le rythme cardiaque, etc. Les conséquences graves d’un AVC affectant cette zone peuvent entraîner un coma. Cela signifie généralement que la zone entourant le tronc cérébral est enflée. Cela exerce une pression supplémentaire sur le tronc cérébral. Parfois, un AVC dans le tronc cérébral peut être fatal.
  • Cervelet – Le cervelet contrôle notre équilibre et notre coordination de base. Un AVC qui touche le cervelet peut provoquer des étourdissements, des nausées, des vomissements et des problèmes de coordination et d’équilibre. On peut également ressentir des picotements ou un engourdissement dans les membres à la suite d’un AVC dans cette partie du cerveau.
  • Lobe temporal – Le lobe temporal est la partie du cerveau utilisé pour le traitement des informations auditives comme le langage, la reconnaissance des mots, l’audition, l’odorat et des facettes importantes de notre personnalité comme la mémoire et les émotions. En cas d’AVC dans le lobe temporal, on peut souffrir de pertes de mémoire.
  • Occipital – La partie occipitale du cerveau est associée à la vision. Une personne peut subir des modifications de sa vision à la suite d’un AVC dans le lobe occipital.
  • Pariétal – Lorsqu’un AVC se produit dans le lobe pariétal, une personne peut ressentir une perte de sensation dans les membres. Elle peut également rencontrer des problèmes de raisonnement et de langage.
  • Frontal – Le lobe frontal contrôle une tonne de mouvements différents, notamment les yeux, les membres, les émotions et la parole. Une personne victime d’un AVC du lobe frontal peut éprouver des problèmes avec toutes ou certaines de ces fonctions pendant et après l’AVC.

Questions / réponses sur l’AVC

Quels sont les signes d'un AVC silencieux ?

Les signes avant-coureurs d’un AVC silencieux sont : - Manque soudain d'équilibre, - Perte temporaire des mouvements musculaires de base (y compris la vessie), -- Légère perte de mémoire, - Changements soudains d'humeur ou de personnalité, - Problèmes de capacités et d'aptitudes cognitives.

Comment se produit un AVC silencieux ?

Comme les AVC ordinaires, les AVC silencieux se produisent lorsque l'apport sanguin est coupé dans une petite zone du cerveau, ce qui endommage les cellules cérébrales.

Comment traite-t-on un AVC silencieux ?

Selon l'étendue des lésions, le traitement peut inclure une thrombolyse, un procédé utilisé pour dissoudre les caillots sanguins et rétablir la circulation sanguine à l'aide de médicaments. Il peut également être traité par des médicaments uniquement pour soulager une affection sous-jacente comme l'hypertension artérielle (qui est un facteur de risque majeur d'AVC silencieux).

Quels sont les 4 signes avant-coureurs d'un AVC ?

Les 4 signes avant-coureurs d'un accident vasculaire cérébral sont 1. Engourdissement ou faiblesse soudaine du visage, d'un bras ou d'une jambe (surtout d'un côté du corps). 2. Confusion soudaine ou difficulté à parler ou à comprendre la parole. 3. Problèmes de vision soudains dans un ou deux yeux. 4. Difficulté soudaine à marcher ou vertiges, perte d'équilibre ou problèmes de coordination.

Peut-on sentir un AVC arriver ?

Les signes d'un AVC apparaissent souvent soudainement, mais cela ne signifie pas que vous n'aurez pas le temps d'agir. Certaines personnes ressentiront des symptômes tels que des maux de tête, des engourdissements ou des picotements plusieurs jours avant de subir un AVC grave.

Le stress peut-il provoquer un AVC silencieux ?

On sait que le stress au travail est mauvais pour la santé, notamment parce qu'il augmente le risque de maladies cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle et les maladies cardiaques. Si vous vous êtes demandé si le stress pouvait également provoquer un accident vasculaire cérébral, la réponse est malheureusement oui.

Qu'est-ce qu'un AVC silencieux ?

Un AVC silencieux est un accident vasculaire cérébral qui ne provoque aucun symptôme notable. La plupart des AVC sont causés par un caillot qui bloque un vaisseau sanguin dans le cerveau. L'obstruction empêche le sang et l'oxygène d'atteindre cette zone, ce qui entraîne la mort des cellules cérébrales voisines. Selon la localisation du caillot, cela peut entraîner des symptômes tels que la faiblesse d'un bras ou d'une jambe (ce qui peut provoquer une chute) ou des difficultés à parler ou à voir. Mais parfois, la zone endommagée est assez petite et se situe dans une partie du cerveau qui ne contrôle aucune fonction vitale, de sorte que l'AVC passe inaperçu.

Bibliographie

https://www.medisite.fr/avc-3-millions-de-seniors-subissent-un-avc-silencieux-apres-une-operation-chaque-annee.5528172.714171.html

 https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201908/16/01-5237602-les-avc-silencieux-sont-frequents-chez-les-aines.php