LA CITATION DU JOUR
« Quand on rencontre quelqu’un, c’est signe qu’on devait croiser son chemin, c’est signe que l’on va recevoir de lui quelque chose qui nous manquait. Il ne faut pas ignorer ces rencontres. Dans chacune d’elles est contenue la promesse d’une découverte. »
MINUTE HUMOUR
Kohn – Tu m’as rendu troué le chaudron que je t’ai prêté intact.
Grün – Faux. Parce que :
- tu me l’avais prêté troué,
- 2. je te l’ai rendu intact,
- 3. tu ne m’as jamais prêté de chaudron.
Adam Biro, Dictionnaire amoureux de l’Humour juif.
POINT CULTURE
L’équipe de l’adiam Solidarité a aimé une lecture, une émission de radio, de télévision… et souhaite la partager avec vous !
Sur France Culture (93.5 FM), la plus tendre des intervieweuses, Marie Richeux, dans son émission Par les temps qui courent, a reçu ce 8 octobre l’auteur Robert Bober à l’occasion de la parution de son livre Par instants, la vie n’est pas sûre, aux éditions P.O.L.
Une émission riche en émotion. On y entend des extraits lus à voix haute de ce conte contemporain aux accents hassidiques. Ce récit prend la forme d’une lettre adressée à son défunt ami de toujours, Pierre Dumayet.
Au fil de sa lecture on rencontre ses lieux d’amour, ses anecdotes, les textes et les images qui l’ont façonné. Grâce à l’émission de radio, nous pouvons ajouter à cette liste les voix qui ont entouré Robert Bober. Des voix qui tremblent parfois mais dont le sourire revient toujours !
Pour l’écouter rendez-vous sur le site de France Culture
L’INFORMATION PASSÉE INAPERÇUE
Une histoire d’amour hors du commun : le hareng dans tous ses états !
Un amour salé – En 2015, sortait un ouvrage insolite et loufoque : deux passionnés de hareng, Daniel Rozensztroch et Cathie Fidler, se sont réunis pour co-écrire Hareng, une histoire d’amour. Une fois le livre ouvert, on est immergé dans le monde savoureux et très salé de ce poisson réputé du Nord et de l’Est de l’Europe.
Le hareng, tout un art ! – Le hering peut prendre plusieurs formes, plus ou moins salé, plus ou moins gros, et surtout il peut trouver différentes « maisons ». Daniel Rosensztroch présente, en images, une partie de sa collection de « boîte/terrines à harengs ». Ces céramiques peuvent être plus ou moins sophistiquées. Aujourd’hui, matière à collection, ces petites sculptures-maison étaient très réputées au XXème siècle.
Cathie Fidler nous présente une vaste iconographie du hareng. Les portraits s’enchaînent sous tous les angles : étiquettes, gravures, affiches, peintures, etc., un délice pour les yeux !
Histoire individuelle et collective – Ce petit poisson nage jusque dans nos assiettes et ainsi, devient porteur d’histoires. Le schmaltz hering (hareng gras) fait frétiller les souvenirs. Dans les shtetls, avant d’arriver à table, le rituel de préparation du hareng était tout un art.
Les hollandais pêchaient le hareng et l’envoyaient par des chemins sinueux jusqu’au fin fond de la Pologne. Entier, il arrivait gorgé de sel jusqu’à leur famille d’accueil. La cérémonie pouvait commencer : dessaler le hareng, l’éplucher, couper sa tête et enfin, le découper en petit morceaux. Il ne restait plus qu’à tenir dans sa main du pain noir ou un verre de vodka et dans l’autre, bien tenu entre deux doigts, ce petit miracle des mers. Schmaltz hering et jours de fête faisaient bon ménage !
Bon appétit à toutes et à tous ! Attention à ne pas essayer de croquer dans les images de cet ouvrage appétissant !
Déborah Gutmann
Rozensztroch et C. Fidler, Hareng, une histoire d’amour
UN MOT EN YIDDISH,
c’est toute une histoire…
היחמ א – A MEKHAYÈ
Quand on éprouve un grand plaisir, qu’on aime particulièrement faire quelque chose, par exemple, quand on glisse sa bouillotte dans un lit glacé : A MEKHAYÈ !
Pour vous, à quelle occasion
est-ce A MEKHAYÈ ?